040. La mort
- Bouddha Maitreya

- 19 août
- 3 min de lecture
Bonjour à vous, chers lecteurs. Aujourd'hui, nous allons aborder un sujet que beaucoup préfèrent éviter : la mort. Pourtant, comme le souligne la vidéo de 𝐁𝐨𝐮𝐝𝐝𝐡𝐚 𝐌𝐚𝐢𝐭𝐫𝐞𝐲𝐚 , la mort fait partie intégrante de la vie. Si nous sommes en vie aujourd'hui, nous devrons inévitablement connaître la mort un jour. Alors, quel est l'intérêt de parler de cela ?
Se connaître en contemplant sa fin. Se questionner sur la mort est, paradoxalement, une manière de se rappeler que nous sommes vivants. Comprendre que notre existence a une fin propre est une voie vers la connaissance de soi. Celui qui aspire à se connaître doit accepter et considérer toutes les phases de la vie, y compris la mort.
Parler de la mort permet également de se connecter à ce qui est profond en nous. Souvent, nos souffrances et nos difficultés nous empêchent de nous connaître véritablement. La mort, envisagée non pas comme une fin à nos souffrances dans le sens de vouloir y mettre un terme, mais comme une cessation naturelle, nous invite à une introspection.
Dépasser la peur en comprenant. Nous pouvons ressentir de l'aversion ou de la répulsion face à la mort. Cependant, moins nous nous faisons d'illusions ou ignorons ce qu'est la mort, moins nous en aurons peur. Et moins nous en aurons peur, moins nous douterons lorsque ce moment arrivera. Il est donc essentiel d'abandonner notre ignorance face à ce sujet.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la mort n'est pas quelque chose de morbide en soi. C'est notre ignorance à son égard qui peut engendrer ce sentiment. S'observer face à l'idée de la mort est un apprentissage. Observer nos réactions face à la dégradation du corps, le vieillissement, la perte de vitalité, la perte de nos proches nous permet d'apprendre à nous connaître et à nous discipliner face à ce qui nous trouble.
Se détacher des illusions. Contempler le processus de décomposition du corps est une manière progressive d'appréhender nos réactions face à cette réalité. Celui qui observe son aversion ou son désir de repousser la mort peut travailler sur le détachement. En comprenant que le corps est voué à dépérir, nous évitons de nous attacher à une apparence illusoire, source de souffrance. Ne plus contempler le corps comme uniquement beau, mais comme quelque chose en constante transformation vers la décomposition, nous aide à ne plus être illusionnés.
Renoncer aux trois poisons : attachement, répulsion, indifférence. Considérer la mort comme un objet de contemplation est un moyen de travailler au renoncement de ces trois poisons. Ne plus ignorer la présence de la mort dans notre existence nous permet de ne plus nous attacher à des choses périssables comme notre corps ou celui des autres. Nous gagnons ainsi en détachement et réduisons notre souffrance.
Vivre en pleine conscience du caractère transitoire de la vie. En comprenant le cycle de l'existence (naissance, vieillesse, maladie et mort), nous réalisons que nous sommes de passage dans ce monde transitoire. Prendre conscience de la mort nous pousse à agir de manière sensée dans notre vie actuelle. Il est crucial de faire le nécessaire pour vivre pleinement, sans regrets. Prendre soin de soi, répondre à nos besoins fondamentaux et rester attentif à la joie d'être en vie nous permet d'appréhender la mort plus sereinement.
En conclusion, considérer la mort nous fait passer de l'aveuglement à une vision plus juste de la vie. Cela nous encourage à ne pas nous laisser emporter par des actions qui ne mènent pas au bonheur ou à la cessation de la souffrance.
En vivant notre finitude en pleine conscience, nous sommes plus à même de savourer l'instant présent et d'agir de manière significative. La mort n'est pas une fin en soi, mais une perspective qui donne un sens profond à notre existence.
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